Se mettre au boulot pour réussir

Il est parfois difficile de se mettre au boulot, surtout lorsque la liste des tâches ressemble plus à l’Everest qu’à un simple escalier. On s’occupe de mille petites choses non importantes et on s’attaque à tout, sauf à l’essentiel. C’est ce qu’on appelle la procrastination.

Les métiers artistiques ne font certainement pas exception. Réaliser un film, même un court métrage, monter sa démo d’acteur ou tenter de soumettre un scénario sont des occupations qui nécessitent de l’organisation. Et l’organisation peut parfois être exigeante. Mais comme nous le disons régulièrement à nos étudiants-es, il faut arrêter de flâner: l’action engendre la motivation.

L’action engendre la motivation ; « commencez par commencer ».

Arrêter de remettre à demain ce qui peut être fait aujourd'hui.
Les « to do lists »

Pour arrêter de flâner, un truc très simple : arrêtez d’allonger votre liste de tâches (la fameuse « to do list »).

En fait, ce qu’il faut comprendre ici c’est l’importance de l’étapisme. Le mot semble rebutant, mais il n’en est rien, au contraire.

L’étapisme, c’est tout bêtement l’art de diviser en étapes.

Une immense tâche peut faire peur et empêcher de se mettre au boulot. La subdiviser en plus petites tâches, indépendantes les unes des autres, favorise l’amorce. Parlez-en à nos étudiants de la formation d’assistant réalisateur !

Commencez donc par diviser ce qui peut l’être. Vous aurez ainsi de plus petites tâches à exécuter. Ensuite, se mettre au boulot ne veut pas dire « souffrir ». Fixez une échéance (réaliste, évidemment) pour chaque étape. Vous aurez ainsi le plaisir d’atteindre plusieurs objectifs, plus rapidement.

Et qui dit atteinte d’objectif, dit aussi satisfaction.

L’oisiveté est source de grand mécontentement et peut même engendrer la dépression selon certaines études. Il est toujours agréable de visionner cette « dernière » vidéo de chaton trop mignon. Mais la chose est dangereusement chronophage ; elle bouffe du temps rapidement. Idéal pour ne pas se mettre au boulot.

Et le chaton devient encore plus mignon si la tâche est imposante.

Moins grosse la tâche, moins envie de chatons.

Et moins envie de chatons, plus d’action !