Faire un film d’horreur – Extrait de cours gratuit

Vous rêvez d’écrire un scénario de film d’horreur?

Faire un film d’horreur efficace est faisable, si vous savez vous y prendre. Le film d’horreur a ceci de passionnant qu’il transforme la réalité d’une manière surprenante, inattendue. Ainsi, le boucher le plus sympathique du quartier peut devenir le pire des assassins. Quant aux objets les plus banals, ils peuvent devenir des armes redoutables. Comme dans le cas où un simple boyau d’arrosage se met à ramper comme un serpent et étouffe un à un les occupants d’une résidence.

Toutefois, si vous envie de faire un film d’horreur vous devez le faire de la bonne manière. Et c’est la seule manière qui soit acceptable dans l’industrie cinématographique. Votre projet de film d’horreur débutera comme tous les projets de films, par une idée. Cette idée deviendra une histoire et cette histoire un scénario.

Faire un scénario de film d’horreur

Peu importe le type de film, comédie, science-fiction ou horreur, le scénariste utilisera seulement une vingtaine de codes dans ses textes. Codes que les réalisateurs de cinéma connaissent évidemment par cœur. Ils leur permettent de bien interpréter les descriptions que le scénariste a mises sur le papier pour ensuite les transposer en images et en scènes.

Sans la connaissance de ces codes du scénariste, le réalisateur ne pourrait pas comprendre le récit. Histoire de vous donner un aperçu, voici un extrait d’une scène décrite de la mauvaise manière:

La brume couvre le sol de la forêt quand on voit arriver un homme avec un manteau gris.

Le réalisateur ne peut pas deviner « qui » voit ainsi arriver cet homme en manteau gris. Cette phrase ne lui est d’aucune utilité, car le « on » n’existe pas dans un scénario et il n’existera sans  doute jamais. Le « on » prête bien trop à confusion. Il pourrait s’agir de « on » en parlant des personnages de la scène, s’il y en a. Mais cela pourrait aussi être un « on » qui indique les spectateurs en salle. Tout comme il pourrait s’agir de « on » en parlant de personnages spécifiques qui observent de loin dans la scène. Bref, les scénaristes débutants utilisent souvent et à répétition le « on » dans des descriptions qui sont ensuite inutilisables pour un réalisateur. Si vous avez tenté d’écrire un premier scénario, jetez-y un coup d’œil. Il y a gros à parier qu’il comporte le fameux « on ».

Quand le récit ne respecte pas les règles essentielles…

Si un scénario ne correspond pas aux règles essentielles, des règles pourtant simples et faciles à retenir, il sera rejeté. Et si on le rejette ainsi c’est que corriger un scénario mal écrit demande plus d’efforts que d’en écrire un correctement du début à la fin.

Un scénario non conforme est la principale raison du rejet d’une foule de projets au cinéma. Le professionnel concerné par un scénario soumis ne prend même pas le temps de les lire. Il lui faut moins de 10 secondes pour voir si un scénario respecte ou non les règles reconnues. Un coup d’œil sur quelques pages suffit amplement.

Dans le cas des scénarios de film d’horreur, nous savons que c’est justement un genre particulièrement attrayant pour les jeunes scénaristes et les acteurs, tout comme pour les réalisateurs. Dans les écoles de cinéma c’est un genre qui occupe beaucoup de place.

Identifier les limites avant de se lancer dans le tournage.

Dans une formation en cinéma lorsque des étudiants tournent un court métrage d’horreur, il est fréquent de les voir s’emballer pour leur projet et se remonter les uns les autres. Lorsque cela se produit, le scénariste écrit des scènes sans même avoir la certitude qu’elles pourront être tournées. Des ajustements et des changements seront alors nécessaires, ce qui fera perdre un temps fou. Pour éviter cela, il faut que le scénariste travaille en étroite relation avec le réalisateur, avant de trop s’avancer dans son scénario. Il pourra lui parler de ses intentions pour telle ou telle scène et voir c’est si faisable ou pas, techniquement.

Quant au réalisateur débutant qui s’attaque à un film d’horreur, il commet souvent l’erreur de consacrer bien trop de ressources au choix de sa première caméra. Il y consacre à la fois trop de temps et trop d’argent. Un premier film ne sera pas meilleur parce que la caméra en est une plus évoluée techniquement. Et il se perdra aussi bien souvent dans la préparation des effets spéciaux, c’est connu.

Les trucages dans une scène d’horreur

Une scène dans laquelle un couteau taillade la chair peut être tournée avec un morceau de porc provenant de la boucherie, sans complication aucune. Le sang, quant à lui, est facile à trouver dans les accessoires de cinéma. Mais faire tourner la tête d’un personnage sur 360 degrés, là c’est une toute autre histoire.

Le scénariste et le réalisateur d’un film d’horreur ont donc le devoir de connaitre les outils à leur disposition. Vous trouverez dans les cours tout ce qu’il vous faut pour bien préparer votre tournage d’un film d’horreur réussi. Le contenu des cours est d’une surprenante richesse, surtout après presque vingt ans de mises à jour régulières et d’ajout de suggestions des étudiants qui vous ont précédé. (Suite dans les cours..)

 


Les maquillages morbides sont accessibles et dans certains cas plus faciles à réaliser qu’on le croit. C’est un des sujets que nous proposons dans nos formations de cinéma et de télévision, en ligne.